Selon Larousse, la première définition de la justice est le
principe moral qui exige le respect du droit et de l’équité. L’injustice qui
n’est autre que l’antonyme de la justice peut donc se traduire par un non
respect du droit, qu’une personne vivant une blessure de l’injustice ne se sent pas appréciée comme il se doit.
Souhaitant défendre son droit et réclamant sans cesse la
juste valeur des choses, une personne souffrant d’une blessure de l’injustice
opte pour le masque du rigide. Elle
a ainsi tendance à être perfectionniste. Le rigide a également du mal à
s’entendre avec les figures d’autorité que lorsqu’il est convaincue qu’il a
raison, il s’arrange pour se défendre jusqu’à avoir raison. La victime de blessure de l’injustice est très
sensible à l’intérieur mais se montre très froid. Essayant toujours de
dissimuler ses émotions, le rigide peut utiliser le rire et lorsqu’on lui
demande comment il va, on peut s’attendre à une réponse brève du genre
« je vais bien » « super » avec un ton raide. Très exigeant
envers sa propre personne, le rigide préfère travailler seul et est très
optimiste. C’est ainsi un bourreau de travail. Pour lui, tout moment de repos
et de détente qu’il se permet est forcément mérité.
Le problème psychologique des personnes atteintes de
blessures de l’injustice peut se traduire par des tensions au cou, du
surmenage, de constipation, des insomnies et des problèmes de peau. Inconsciemment,
ces personnes aiment s’habiller en noir. Ayant un corps droit, le rigide est
souvent reconnaissable par son corps parfait loin de l’obésité. Les femmes
rigides optent toujours pour des vêtements serrés pour montrer leur droiture. Sexuellement, le rigide a du mal à exprimer
sa tendresse et a du mal à se laisser faire.
Cette blessure de l’âme est dans la plupart des cas, causée par la froideur du parent de même
sexe. L’enfant s’est senti dominé et est victime de l’autoritarisme, de
critiques et d’intolérance. Le parent source de ce problème en a également été
victime. Le pardon est ainsi crucial si l’on veut s’en sortir. Mais avant tout,
le blessé doit reconnaitre ses blessures et accepter de vivre ses émotions.
Tout le monde a droit
à l’erreur. Si le rigide devient flexible et se permet d’être moins perfectionniste, c’est qu’il
déjà est sur la bonne voie.
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Bonheur