Il est normal d’avoir peur mais les personnes atteintes d’une phobie deviennent irraisonnables face à l’objet ou la situation crainte. En effet, la phobie est plus qu’une peur, c’est un trouble psychologique caractérisé par une angoisse et frayeur intense et non contrôlable.
La phobie se décline en trois groupes : la phobie sociale, l’agoraphobie et les phobies simples ou spécifiques. La phobie sociale comme son nom l’indique pousse la personne concernée à fuir une situation sociale précise. L’agoraphobie quant à elle, définit la peur des endroits publics et de toutes les espaces exposant à la foule. Et en ce qui concerne les phobies simples, elles englobent les phobies des animaux, des évènements naturels, de certaines situations et d’autres phobies. On peut citer entre autre la félinophobie (peur des félins), cynophobie (peur des chiens), nosophobie (peur des microbes), claustrophobie (peur des endroits clos), aérodromophobie (peur des avions)…
Tous les phobiques sont conscients de la peur qui les handicape. Tout au long de leur vie, ils cherchent à éviter les objets qui leur font peur. Imaginez par exemple, le comportement quotidien d’une personne souffrant d’automysophobie (peur d’être sale ou peur de se salir). A chaque fois qu’elle en a une occasion et à chaque fois qu’elle y pense, cette personne va se laver les mains. Elle évite toutes les personnes ou situations qu’elle juge malsaines Elle risque ainsi d’être jugée mal par les autres mais au fond, elle est comme une prisonnière. Imaginez par contre une personne atteinte d’une Erpétophobie (peur de serpent). Les serpents sont faciles à échapper que l’erpetophobie n’aura pas du mal à éviter sa peur.
L’origine des phobies restent encore floues jusqu’ici mais une chose est sure, cette peur anormale a été déclenchée par un trauma psychologique. Le psychanalyste, Sigmund Freud a toutefois affirmé: « La phobie serait la conséquence de pulsions ou fantasmes inconscients et que l'on accepterait pas »